Le savoir. C’est ce à quoi l’écrivain, l’artiste, le prophète, l’homme Frédéric Bruly Bouabré a consacré son existence.
Alors que le MoMa de New York consacre actuellement à Frédéric Bruly Bouabré une exposition monographique intitulée « Frédéric Bruly Bouabré : World Unbound », la galerie MAGNIN-A est heureuse de présenter dans ses espaces du 118, boulevard Richard-Lenoir à Paris « On ne compte pas les étoiles ». Cette exposition, dont le titre fait référence à l’ouvrage éponyme de Frédéric Bruly Bouabré, propose un ensemble rare et historique de dessins peu ou jamais montrés, réalisés par l’artiste entre 1983 jusqu’au début des années 2000. De ses nombreuses découvertes artistiques et amitiés qu’André Magnin a pu tisser, celle avec Frédéric Bruly Bouabré tient une place à part. Depuis leur rencontre le 11 avril 1988 à Marcory, dans les faubourgs d’Abidjan, jusqu’à la disparition de Bouabré en 2014, les deux hommes ont construit une relation sensible et indéfectible.
À l’occasion de cette exposition, André Magnin ouvre ses archives pour donner la possibilité au public de mieux appréhender l’oeuvre brulyienne. Ainsi, aux côtés de grands ensembles historiques tels que la première version de L’Alphabet Bété ou encore Le musée du visage africain, la galerie révèle des manuscrits inédits, des lettres, des objets et des vidéos.